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Atos a annoncé avoir été choisi par l’Institut Pasteur de Dakar dans le cadre d’un projet de grande ampleur visant à encourager la diversification des activités industrielles de l’Institut. Ce projet consiste en la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée des processus et de gestion de maintenance assistée par ordinateur. Ce contrat s'inscrit dans la stratégie de développement de l'institution, dont l’objectif est de diversifier ses activités industrielles, notamment dans la fabrication de produits pharmaceutiques innovants tels que des vaccins et des tests de diagnostic rapide, ainsi que leur distribution à l'échelle mondiale.

Lire la suite : Atos soutient l’Institut Pasteur de Dakar avec un système informatique intégré

Le marché de la téléphonie mobile en République du Congo, a  généré un montant total de 136,071 milliards de F CFA, a annoncé l'Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) dans son rapport annuel 2023 sur le marché de la téléphonie mobile.

Lire la suite : Le marché de la téléphonie mobile a dépassé les 135 milliards de revenus au Congo

Dans un monde où les catastrophes naturelles et les crises humaines peuvent survenir à tout moment, la communication joue un rôle essentiel, en particulier les télécommunications, qui englobent les technologies de l'information et de la communication. Elles sont ainsi devenues des outils indispensables pour coordonner les interventions d'urgence, sauver des vies et minimiser les dommages.

Lire la suite : Le rôle des télécommunications dans la gestion des catastrophes et les interventions d’urgence

Dans cette interview exclusive, Mounir El Aichaoui, directeur des réseaux mobiles pour l'Afrique du Nord et de l’Ouest chez Nokia, a mis l’accent sur les dernières avancées technologiques et stratégiques de l'entreprise dans la région, ainsi que son engagement en matière de responsabilité sociale et environnementale.

Lire la suite : Exploration des innovations technologiques et des initiatives durables

Telecom Review a réalisé une interview exclusive avec Dr. Rim Belhassine Cherif, Directeur de l'innovation et de la stratégie à Tunisie Télécom. Cette discussion a exploré comment les opérateurs intègrent les technologies émergentes pour optimiser l'utilisation de l'énergie et renforcer leurs défenses contre les menaces cybernétiques croissantes. Dr. Belhasine Cherif a également partagé avec nos lecteurs des perspectives sur les défis actuels des opérateurs télécoms liés à la consommation d'énergie et à la sécurité des réseaux.

Lire la suite : Énergie et Sécurité: Les Enjeux Actuels des Opérateurs Télécoms

Dans une interview exclusive accordée à Telecom Review, Judicael-Vivien Monde, directeur de la technologie et des réseaux mobiles Afrique du Nord et de l'Ouest, Nokia, s'est engagé à minimiser la consommation d'énergie dans le secteur des technologies de pointe conçues. La discussion a également dévoilé l'impact imminent de l'utilisation massive de la capacité 5G grâce à Nokia AirScale, mettant en lumière sa croissante importance et les implications conséquentes pour la durabilité des entreprises.

Lire la suite : Ondes durables: les réseaux mobiles de Nokia ouvrent la voie écologique de la connectivité

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Public majoritairement masculin, costume sans cravate, tablette ou téléphone greffé à une main, l'air sérieux et toujours pressé. Les rencontres « tech » se succèdent à Dakar, avec invariablement le même code esthétique... et les mêmes problèmes de financement.

Pour la dizaine de jeunes créateurs d'entreprise réunis au siège d'un grand groupe de télécommunication, les enjeux sont énormes car les fonds sont encore trop rares, même s'ils augmentent.

« L'innovation en Afrique, c'est souvent comment avoir le plus gros impact avec des ressources limitées », explique lors de l'étape dakaroise d'un concours international Fanny Dauchez, ambassadrice du fonds d'investissement suisse Seedstars.

Les capitaux drainés par 124 startups africaines sont passés de 367 millions de dollars (312 millions d'euros) en 2016 à 560 millions de dollars (476 millions d'euros) en 2017, soit un bond de 53%, relève une étude de l'investisseur Partech Ventures, qui a lancé en janvier un fonds dédié aux « champions du numérique » en Afrique subsaharienne.

Depuis 2012, ces investissements ont même été multipliés par 14, mais on est encore très loin des 20 milliards d'euros de capital-risque levés en 2017 par les startups européennes.

S'il connaît une « floraison » de startups, le Sénégal « reste en retard par rapport à ses concurrents africains anglophones », aux marchés plus importants et plus favorables à l'investissement, confirme Régina Mbodj, directrice du CTIC, un incubateur lancé à Dakar en 2011.

Lors des réunions avec des investisseurs, les entrepreneurs ouest-africains vendent fiévreusement leur startup, l'un après l'autre, en trois, cinq ou dix minutes chacun, avec un texte et une gestuelle travaillée.

Sédar Senghor utilise les quelques minutes qui lui restent pour relire son Power-Point. « Ma startup, Cartalink, est spécialisée dans les plates-formes monétiques », des logiciels qui permettent des transactions numériques, utilisées par exemple pour les bornes de commandes dans les restaurants, explique-t-il avec assurance.

Pour l'instant cet « entrepreneur dans l'âme », comme il aime à se définir, a déjà séduit 16 établissements de bowling français mais son équipe de 12 personnes ambitionne de convaincre des entreprises sénégalaises (restaurants, lieux de loisir...) d'adopter sa technologie.

Candidate malheureuse au concours dakarois de Seedstars, dont la grande finale internationale le 5 avril 2019 à Lausanne (Suisse) sera dotée de 500.000 dollars, Olivia Ndiaye se souvient d'avoir bénéficié des conseils des « bonnes personnes » au sein d'un incubateur lorsqu'elle a cofondé il y a deux ans « Lives », un site de promotion du tourisme en Afrique.

En revanche, « côté investisseurs », surtout dans les premières étapes, « il y a un peu plus de difficultés », reconnaît la jeune femme, à la recherche de fonds pour s'étendre à l'étranger.

« Ce qui manque, ce sont des investissements pour des petits projets, qui ont besoin peut-être de 10 000, 50 000 dollars. Toute la partie « business angel » n'existe pas, ou en tout cas elle a besoin de se développer angel beaucoup », résume Fanny Dauchez, veste de baseball aux couleurs de son entreprise.

« On a fait un « storytelling » avec la Silicon Valley, en parlant de « geeks » dans un garage qui sont partis de rien », explique Samir Abdelkrim, entrepreneur et fondateur de « Startup BRICS », blog français d'actualité de startups des pays émergents.

Mais « on oublie de dire qu'en parallèle, les puissances publiques ont aidé la recherche et que les Etats-unis sont depuis toujours un pôle d'attraction des talents », rappelle-t-il, en soulignant qu'à Lagos, au Nigeria, « lorsque le premier incubateur de startups a vu le jour en 2010, aucun investisseur n'était présent ».

Au Sénégal, l'Etat a posé quelques jalons en divisant par 10 le capital social nécessaire à la création d'une entreprise, fixé à 100 000 francs CFA (150 euros), ou en prévoyant l'ouverture d'un parc de technologies numériques d'ici 2021 dans la ville nouvelle de Diamniadio, où université, ministères et centres logistiques se côtoieront à deux pas du nouvel aéroport international.

En attendant, une quinzaine de startups se sont déjà regroupées à Dakar au sein de la communauté franco-sénégalaise « Teranga Tech », dont les premiers projets seront soutenus par l'Institut français et l'Institut Goethe (allemand).

On y retrouve les créateurs d'une plate-forme destinée aux victimes d'agressions sexuelles ou encore « Save Dakar », un site participatif luttant contre les décharges sauvages.

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